Mére de famille en colére

Publié le par luange66






Entre Brice Hortefeux qui n'aurait pas forcément vu le petit point rouge de la caméra s'illuminer, Nicolas Sarkozy qui ferait des castings de taille, MartineAubry  qui tricherait, Manuel Valls qui chinerait un peu trop fort on s'eloigne souvent des vrais problémes et .Il y en a un en ce moment  qui me fache vraiment ...

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Darcos a entamé  des concertations pour modifier les compensations accordées aux mères en matière de retraite, une réforme qui suscite de fortes inquiétudes chez les syndicats, les associations familiales et les partis politiques.

Afin de compenser des salaires plus faibles et des carrières souvent freinées par la maternité et l'éducation des enfants, les mères de famille ont droit à une compensation, allant jusqu'à deux ans par enfant, qui leur permet d'avoir de meilleures pensions de retraite. Cependant l'Europe, relayée par la Cour de cassation, a jugé ce système réservé aux femmes, discriminatoire. Au gouvernement et aux partenaires sociaux de trouver une solution à ce casse-tête.

« Il faut répondre au mieux pour préserver le droit des femmes sur des retraites qui sont plus faibles, mais le faire sans discrimination », et à « budget constant » a indiqué la présidente de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) Danièle Karniewicz, également secrétaire nationale de la CFE-CGC (cadres), première à être reçue. Selon la Cnav, le montant de la retraite des femmes représente en moyenne 77 % de celles des hommes. Sans la compensation, elle serait de 64 %…

D'un autre côté, il est difficile d'envisager l'extension aux pères d'un système qui coûte déjà 4 milliards par an à la branche vieillesse de la Sécu, déjà en déficit de près de 8 milliards d'euros.

Quelle que soit la formule qui sera adoptée, le gouvernement, comme l'UMP, martèle son intention de laisser aux mères un avantage pour leurs retraites. Si Xavier Darcos a déclaré à l'issue de l'entretien avec Mme Karniewicz qu'il était « trop tôt pour dire les pistes qui se dessinent », renvoyant à la fin de la semaine prochaine pour de premiers éléments, son interlocutrice a évoqué à nouveau une hypothèse étudiée actuellement à la Cnav : conserver une année de validation d'assurance retraite à la mère et ouvrir la deuxième année aux deux parents, au titre de l'éducation des enfants. « C'est aux parents de choisir, ou bien on pourrait mettre cette partie là sous condition, comme avoir interrompu une partie de son activité pour élever l'enfant », a-t-elle ajouté sans pour autant « inciter la femme à arrêter de travailler ».

Xavier Darcos, qui terminera ces entretiens avec le Medef le 4 septembre, rencontrera la semaine prochaine les autres syndicats et les associations familiales, qui appellent tous à ne pas rogner la retraite des femmes.


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Ce sont presque toujours les femmes qui sacrifient leur carrière professionnelle et consacrent le plus de temps pour l'éducation des enfants, ce qui a notamment pour conséquence de réduire leurs pensions lorsqu'elles arrivent à l'âge de la retraite, selon plusieurs études.

Un rapport sur l'égalité professionnelle entre hommes et femmes, remis en juillet au gouvernement, parle du "choc de l'arrivée d'un enfant sur l'activité féminine". "Cette rupture se traduit par un renoncement à "faire carrière", pour d'autres par un renoncement à l'activité, en raison de leurs difficultés (...) à concilier leur double vie", selon son auteure, Brigitte Grésy.

Moins d'un cinquième des pères déclarent un changement professionnel suite à une naissance contre près de la moitié des femmes. Et 98 % des allocataires du congé parental sont des femmes. Des éléments, conjugués aux inégalités salariales, qui se répercutent sur les retraites : selon la Cnav, le montant de la retraite des femmes représente en moyenne 77 % de celles des hommes. Sans les compensations accordées aux femmes, elle serait de 64 %.

Malgré quelques évolutions qui montrent que les pères s'impliquent un peu plus qu'avant, l'inégale répartition des tâches ménagères et éducatives entre père et mère "évolue peu", constate l'Institut national d'études démographiques (Ined) dans une étude "Entre famille et travail" parue fin avril. Et selon une enquête sur "la participation des pères aux soins et à l'éducation des enfants" publiée en mars par la caisse nationale d'allocations familiales, "le bilan est sans appel : les pères sont moins actifs que les mères".

Quand il s'agit de partir du travail au pied levé pour s'occuper d'un enfant malade ou de prendre un congé pour le garder, c'est le plus souvent la mère qui s'y colle, selon une étude de la Drees (statistiques des ministères sociaux) parue en juin. "La moitié des femmes qui travaillent déclarent s'occuper le plus souvent elles-mêmes de l'enfant malade" tandis que "seuls 6 % des hommes qui travaillent s'en chargent". "C'est d'ailleurs à elle que l'on s'adresse le plus souvent : en cas de petite maladie de l'enfant, les institutions de garde la préviennent en premier (...), le père n'étant contacté que si la mère est indisponible", constate la Drees.


Drees:Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques. http://www.sante.gouv.fr/drees/index.htm

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T
Je comprends que les femmes puissent être remontées contre cette mesure. Personne n'en parle, car, c'est vrai entre la Grippe A, les batailles entre tricheurs à gauche, entre voleurs à droite... il n'y aplus de place pour ces sujets.<br /> Tu ne veux pas nationaliser les femmes? Elles donnent les soldats, les policiers, les ingénieurs, les commerçants... La France sans mére c'est un cimetierre!<br /> BiZZZZZZZZZZ
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