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Publié le par luange66

 

 

Nicolas Sarkozy change de stratégie : il n'y aura «aucune fermeture de classe» dans les écoles primaires à la rentrée 2012, hors critères démographiques, a-t-il assuré mardi.

 

L'annonce de Sarkozy de ne plus fermer de classes dans les écoles primaires à la rentrée 2012, hors critères démographiques, est loin de faire l'unanimité. La rentrée 2012, cela n'aura échappé à personne, intervient cinq mois après le résultat de l'élection présidentielle.

 

«Hors démographie, (il n'y aura) aucune fermeture de classe à l'école primaire, c'est-à-dire que le nombre de fermetures de classes n'excédera pas le nombre d'ouvertures liées aux évolutions démographiques», a déclaré le chef de l'Etat en déplacement à la Canourgue en Lozère. Nicolas Sarkozy a également annoncé dans la foulée que le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite «continuera donc» pour préserver les finances publiques.

«Opération électorale»

Le Parti socialiste a qualifié d'«aveu d'échec» et d'«opération électorale» ces déclarations faites mardi par le chef de l'Etat, tout en dénonçant la suppression prévue, dans le même temps, de 14 000 emplois dans l'Education en 2012.

Cette «promesse (...) d'un moratoire (...) est un énorme aveu

 d'échec et une opération électorale dont personne n'est dupe», écrit Bruno Julliard, secrétaire national à l'Education, dans un communiqué. «Aveu d'échec, car Nicolas Sarkozy reconnaît que les suppressions de postes entraînent des difficultés insurmontables pour les établissements», affirme-t-il.

Le PS réclame un moratoire dès la rentrée 2011

La rentrée de 2012 suivant «de quelques mois les élections présidentielles, législatives et sénatoriales», les élus UMP «s'inquiètent de plus en plus ouvertement des effets des suppressions de postes et de fermetures d'écoles sur leur réélection», fait remarquer Bruno Julliard.

«Cette promesse présidentielle est donc une opération électorale qui aura la même postérité que toutes les belles promesses annoncées avant les élections : elle est faite pour rassurer avant, mais pas pour être tenue après!» «Qui peut croire, en effet, qu'elle sera tenue, alors que le même jour, le gouvernement confirme 14 000 suppressions de postes dans l'Education nationale en 2012? (...) Comment peut-il prétendre ne fermer aucune classe tout en supprimant, à nouveau, 14 000 postes d'enseignants?», se demande l'ancien leader étudiant.

«Cette annonce relève de l'exercice d'illusionnisme», conclut Bruno Julliard, demandant un «moratoire» dès la rentrée 2011. Selon le rapport préparatoire au débat d'orientation des finances publiques, l'Education nationale devrait perdre 14 000 postes en 2012.

La FCPE inquiète pour la rentrée 2011

« La belle affaire !», ironise la principale fédération de parents d'élèves, le FCPE, à propos de l'annonce présidentielle. «Que vaut cette annonce pour septembre 2012 alors que personne aujourd'hui ne sait quelle sera la majorité présidentielle», s'interroge la fédération dans un communiqué.

«C'est pour septembre 2011 que les parents et les élus sont inquiets et se mobilisent sur le terrain!», rappelle la fédération qui est engagée dans de nombreuses occupations d'écoles dans l'Hexagone pour dénoncer les suppressions de postes.

source le parisien..

 

 

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faites par Nicolas Sarkozy.

REACTIONS - Le PS dénonce une opération électorale dans les annonces de Nicolas Sarkozy.

A l'annonce de Sarkozy,le Parti socialiste a qualifié d'"aveu d'échec" et d'"opération électorale"  de ne pas fermer de classes en 2012 et a dénoncé le fait que dans le même temps 14.000 suppressions d'emplois soient prévues dans l'Education nationale.

"Personne n’est dupe"

Il n'y aura "aucune fermeture de classe" dans les écoles primaires à la rentrée 2012, hors critères démographiques, a assuré mardi Nicolas Sarkozy, lors d'un déplacement en Lozère sur le thème de l'école. Cette "promesse (...) d'un moratoire (...) est un énorme aveu d'échec et une opération électorale dont personne n'est dupe", a réagi Bruno Julliard, le secrétaire national à l'Education, dans un communiqué.

"Aveu d'échec, car Nicolas Sarkozy reconnaît que les suppressions de postes entraînent des difficultés insurmontables pour les établissements", a-t-il affirmé. La rentrée de 2012 suivant "de quelques mois les élections présidentielles, législatives et sénatoriales", les élus UMP "s'inquiètent de plus en plus ouvertement des effets des suppressions de postes et de fermetures d'écoles sur leur réélection", a fait remarquer le secrétaire national à l'Education.

Des promesses, toujours des promesses

"Cette promesse présidentielle est donc une opération électorale qui aura la même postérité que toutes les belles promesses annoncées avant les élections : elle est faite pour rassurer avant, mais pas pour être tenue après !", a-t-il ajouté.

"Qui peut croire, en effet, qu'elle sera tenue, alors que le même jour, le gouvernement confirme 14.000 suppressions de postes dans l'Education nationale en 2012 ? (...) Comment peut-il prétendre ne fermer aucune classe tout en supprimant, à nouveau, 14.000 postes d'enseignants ?", s’est-il interrogé, soulignant que "cette annonce relève de l'exercice d'illusionnisme". Bruno Julliard demande donc un "moratoire" dès la rentrée 2011.

"Tout ça n'est pas très sérieux"

Alain Vidalies, le porte-parole des députés PS, a également réagi, mardi, aux annonces du chef de l’Etat. "Tout ça n'est pas très sérieux. Evidemment, l'élection présidentielle arrive, on ne peut pas à la fois dire qu'on supprime des postes de services publics et constater que cela fait des dégâts!", a lancé le député des Landes.

"C'est leur politique qui fait des dégâts, a-t-il ajouté. On n'a pas besoin d'un président et d'une majorité dont le principal travail est d'effacer les bêtises qu'ils ont faites pendant quatre ans". Selon lui, l'annonce du président Sarkozy prouve que "nous avions raison de dire que quand on supprime des postes de fonctionnaires, on supprime des écoles et on rompt l'égalité des chances!", a déclaré Alain Vidalies.

source europe1

 

Publié dans politique

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M
<br /> Je partage ton avis, l'avenir de notre pays est dans l'éducation de nos jeunes,il est illusoire de confier cette tache au secteur privé tel que le Nain en place voudrait le faire porur alléger la<br /> facture et montrer son attachement à la philosophie ultra libérale? A++<br /> <br /> <br />
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