Visa pour l'image

Publié le par luange66

 
Reportage visa pour l'image 2010
 
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                    Mon choix de visite pour 2011

C'est l'une des expos les plus poignantes de cette 23e édition du festival du photojournalisme Visa pour l'image. Une véritable ode à la vie. Une série intimiste de 34 clichés qui raconte le quotidien d'une femme ougandaise à qui la guerre civile a tout pris : ses deux maris, un fils et une jambe déchirée par les éclats d'acier d'une mine anti-personnelle. Aujourd'hui seule, malgré son handicap, elle trouve l'énergie incroyable de se battre pour que survivent ses cinq enfants, ses dix petits enfants, sa mère, l'un de ses frères et deux de ses filleuls. Une femme étonnante. 
Son histoire, le récit de son quotidien, nous est narré avec tendresse et complicité par Martina Bacigalupo, jeune photographe italienne de l'agenceVU, basée depuis 4 ans au Burundi. (...)


(...) La force de ce témoignage, c'est qu'il est tout à la fois singulier et pluriel. Ecrit à deux et à quatre mains.
" Je m'appelle Filda Adoch ". Le titre de l'expo est on ne peut plus sobre. Mais donne d'emblée le ton par son intitulé à la première personne. Les photos sont certes de Martina. Mais les légendes sont de Filda. Elles donnent aux superbes noirs et blancs des tirages une résonance particulière. Complémentaire.Ce travail au long cours,  somme d'une immersion de trois semaines en plusieurs séjours a été récompensé l'an dernier par le prix Canon de la femme photojournaliste.
Rencontre avec Martina Bacigalupo, en transit à Perpignan avant de repartir vers la région des Grands lacs, où elle décidé de s'ancrer. Pour continuer, sans relâche, de témoigner.

 © J.-L.B / Perpignan / Septembre 2011

 

Publié dans Perpignan : actualité

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